La fille qui marchait sur l'eau

un auteur indien contemporain qui parle du début du XXème siècle à Bombay. Ce qui est magnifique avec ces romans indiens, à l'instar de ceux de Salman Rushdie, c'est le foisonnement des idées. J'ai l'impression que la littérature française, en comparaison, est monophonique. L'indienne est polyphonique. Les personnages sont joyeusement fous, les situations invraisemblables, les descriptions surprenantes. C'est tellement lumineux, que même si ce n'est pas de la grande littérature, mais qu'est-ce que de la grande littérature? on ne s'ennuie pas une minute et on est fasciné par l'imaginaire et les surprises du récit. Et puis c'est d'un érotisme titillant. On ne connait pas les Indiens, et les Indiennes sous cet angle-là...