Louis OWENS
Biographie
Troisième d'une famille de neuf enfants élevés en Californie dans des conditions de pauvreté extrême, Louis Owens, né d'un père choctaw et d'une mère irlando-cherokee, confessait un amour inné des livres.
Au sortir du collège, Louis Owens envisage de s'engager dans les marines, sur les traces de son frère, afin de «libérer» le Viêt-nam, quand il se voit offrir l'opportunité d'intégrer un établissement universitaire du premier cycle.
Sagement, il choisit d'y séjourner un an : «Durant cette période, j'ai reçu une lettre de mon frère me décrivant l'horreur du Viêt-nam. J'ai compris que ce n'était pas ma guerre. A la même époque, l'un de mes professeurs, qui s'intéressait à ce que je commençais à écrire, m'a obtenu une bourse.»
Dès 1971, il a entamé un premier roman qu'il n'achève pas et détruit. Cinq ans plus tard, alors que, ranger, il trace des pistes et combat les feux de forêt, il en débute un autre. Mais ce n'est qu'en 1990 qu'il termine le Chant du loup, suivi de Même la vue la plus perçante (1992), deux livres traduits dans la collection Terre indienne d'Albin Michel, à la fois contes, drames et polars.
Devenu l'une des voix majeures de la littérature amérindienne, fort de son statut de professeur de littérature anglaise à l'université d'Albuquerque (Nouveau-Mexique), Louis Owens prônait, à l'image de ses personnages (et de Willie Nelson, son chanteur préféré), un réapprentissage des valeurs perdues.
En 2002 sur le point de s'envoler pour Washington afin de participer à une conférence sur un thème qui lui était cher, «les débuts des premiers romans de l'Amérique indienne», Louis Owens s'est suicidé dans sa voiture, sur le parking de l'aéroport d'Albuquerque, d'un coup de pistolet. Au moment où l'on annonçait en France la traduction prochaine de ses deux derniers romans : Nightland et Dark River.
Source : /clubdesrats.forumr.net
Même genre d'ambiance que chez Ron Rash, nature, suspense, solitude(s), aventure. Prenant...